Mettre l’humain au cœur de l’économie
Notre modèle de développement est à bout de souffle : épuisement des ressources, destruction de l’environnement, chômage de masse et inégalités sociales. Il est possible de construire un autre modèle, qui sache concilier qualité de vie, respect de l’environnement, réduction des inégalités et création d’emplois en remettant l’économie au service de tous, salariés, consommateurs, citoyens.
Les propositions des écologistes
Construire aujourd’hui l’économie de demain : plus d’écologie, c’est plus d’emplois. Des milliers d’emplois verts créés en Bretagne. Isolation thermique des bâtiments, énergies renouvelables, transports en commun, agriculture biologique, pêche durable… Les politiques éco-environnementales régionales peuvent créer plus de 20 000 emplois bretons. Des emplois stables, non délocalisables, assis sur une demande durable qui demain résisteront aux à-coups d’une économie mondialisée. Si nous ne créons pas les conditions pour que cette nouvelle économie durable et solidaire, robuste et porteuse d’avenir se développe ici, alors les emplois de demain seront créés ailleurs, peut-être dans d’autres pays, à des conditions sociales moins favorables. Comment créer les conditions d’émergence d’une nouvelle économie régionale ?
Une solidarité bretonne renforcée : Faire face à la crise, c’est d’abord mettre en place des mesures d’urgence pour les salariés des entreprises en difficulté. Une politique de formation active pour permettre à chacun de construire son propre parcours (à la clé, de nouveaux emplois pour les jeunes, mais aussi pour les salariés des secteurs en déclin qui doivent préparer dès aujourd’hui leur reconversion).
Faire face à la crise, c’est aussi lutter contre la pauvreté des salarié-e-s : pour un bouclier social breton. Si la Région n’a pas de compétences en matière salariale, elle peut aider les Bretons à diminuer certaines dépenses qui pèsent lourd dans leur budget, comme les factures énergétiques et les frais de transport, par exemple.
Orienter les aides de la Région vers les entreprises socialement et écologiquement responsables. Les aides économiques de la Région doivent favoriser le développement d’une économie respectueuse de l’environnement et des droits des salariés. Les concours financiers doivent bénéficier aux entreprises qui en ont réellement besoin. Les critères d’attribution doivent être clairs et précis.
Systématiser les clauses sociales et environnementales dans les marchés publics de la Région. Les Régions doivent pouvoir choisir leurs prestataires en fonction de critères environnementaux (éco-labels, agriculture biologique ou durable) et sociaux (insertion, commerce équitable) véritablement engageants. Les clauses sociales et environnementales sont trop souvent méconnues et insuffisamment appliquées. Aussi, les élus écologistes se mobilisent pour les faire inclure dans tous les marchés et obtenir des avancées par rapport au régime juridique actuel.
L'Économie Sociale et Solidaire, pilier d’une nouvelle économie. Définies par leur statut démocratique (dans les mutuelles, le pouvoir est détenu par les sociétaires, dans les associations, par les membres, et dans les coopératives, par les salariés), ou par leur utilité sociale (entreprises d’insertion, du commerce équitable,…), les entreprises de l’économie sociale et solidaire représentent 14 % de l’activité économique en Bretagne. Cette économie doit prendre toute sa place dans le paysage économique régional.
Les avancées que nous avons obtenues
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Économie de la Mer :
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Recherche et innovation :
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Nouvelle Alliance Agricole : des avancées pour l'agriculture paysanne, durable et biologique.
Beaucoup reste à faire !
Concernant l'habitat et le logement (Plan bâtiment durable breton : l'essai est à transformer) : mettre en place un programme régional d'aides en faveur des économies d’énergie pour les ménages, les entreprises, et les communes bretonnes.
Concernant l’économie sociale et solidaire : L’ESS est une autre manière de concevoir l’économie afin de mettre l’homme et son épanouissement au centre des préoccupations, et non exclusivement sous le prisme unique du profit. Nous avons plusieurs fois dénoncé le fait que le soutien aux acteurs de l’ESS n’était pas de commune mesure avec ceux de l’économie classique en particulier autour de la notion d’innovation technologique particulièrement bien aidé par la région alors que l’innovation sociale n’est pour le moment pas reconnue. Nous avons alerté l’exécutif de la crise que vit le mouvement associatif en faisant adopter un vœu qui reconnaît le travail exceptionnel effectué par les associations et le maillage construit au fil du temps qui renforce le mieux vivre ensemble en Bretagne. Enfin, nous avons été vigilant à l’application de la nouvelle loi sur l’ESS en particulier sur la transmission des entreprises en SCOP ou le rôle des coopératives d’activités et d’emplois qu’il faut davantage renforcer.
Les élu-es se mobilisent
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L'Appel de Saint-Pern : une autre politique agricole est possible !
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Mouvement sociaux : Gad, Doux, Tilly-Sabco, ... EELV soutient les paysans et les travailleurs bretons pris en otage par les agrobusinessmen
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Interventions sur le 2e pilier de la PAC de René
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ESS : nombreuses interventions de Yannik en lien avec les structures de l'ESS en particulier sur les aides accordées qui leur est accordées.
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Paradis fiscaux
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TAFTA
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BDI
Pendant le mandat, création de BDI (agence économique régionale). Janick fait partie du conseil de surveillance. Optique de LD : l'économie est l'affaire des entreprises, il fallait accompagner les entreprises dans leur projet et les laisser prendre les rennes de BDI.
EELV : s'est opposé à ce qu'il soit donner une mission de définition de la stratégie à BDI + place des syndicats au sein de BDI. Progressivement, Massiot a remis en question les missions de BDI et à intégrer la stratégie au niveau du Conseil régional.
Budget en croissance, projets pilotés par BDI (algues, EMR,…), pilotés des chefs de grandes entreprises. Cette ambiguïté persiste.
Focus sur la démocratie : Instances de concertation : conférences (bonne parole de la Région et de l'Etat), groupes de travail... Travail avec les organisations déconnectés des élu-e-s du Conseil régional => Fonctionnement démocratique, place des élu-e-s du Conseil régional de Bretagne dans les représentations sur les territoires. Rôle du CESER : cloisonner par rapport au Conseil régional => prospection sur l'articulation entre les deux instances. (Agriculture : pas de structure collective. Certaine opacité.) Quid de la question de l'évaluation. Suite aux questionnement à ce sujet, aucun retour. Ex. RAP : données qualitatives et très peu quantitatives (tableaux de bord, pertinence des critères, analyses des « aides planchées »). |
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